Antenne téléphonique à Godewaersvelde : un emplacement sous le feu des critiques 5 avril
Le 05 avril 2010 - La Voix du Nord édition d’Hazebrouck
Antenne téléphonique à Godewaersvelde : un emplacement sous le feu des critiques
Sur l’échelle de la « barrette » téléphonique, Godewaersvelde se situe dans les profondeurs du classement en Flandre intérieure. Depuis 2009, la municipalité essaie d’y remédier. Un projet d’implantation d’antenne relais visant à améliorer le réseau est sur les rails. Mais entre la commune et un collectif de riverains, il y a comme de la friture sur la ligne.
En parcourant la gazette municipale, au printemps 2009, le sang ducouple Lucas, installé rue du Peintre-Ruyssen depuis cinq ans, n’a fait qu’un tour : « On apprenait qu’Orange allait installer une antenne de téléphonie mobile dans le clocher. » Autrement dit, à trente mètres de la maison. Réunion publique, discussions avec le maire, Antoine Vermeulen… « Cartes IGN à l’appui, Orange estimait que le lieu était idéal pour implanter une antenne relais. Mais le site est trop proche des écoles. J’ai entendu les remarques, nous avons envisagés d’autres solutions », rappelle Antoine Vermeulen.
Périphérie « non habitée
La seconde piste a abouti à une décision du conseil municipal, le 14 décembre. Cette fois, les élus ont pris du champ par rapport au centre bourg. Une parcelle communale de 50 m², située derrière l’espace loisirs, pourra accueillir l’équipement. La délibération mentionne un espace « en périphérie non habitée ».
La solution ne plaît guère au collectif constitué autour d’Alain Lucas, pour qui « la puissance des relais n’exige en rien une telle proximité ». La contestation se matérialise par une pétition, qui réunit aujourd’hui cent dix signatures. Les mécontents habitent pour la plupart rue de Boeschèpe, rue Lafère ou rue de Callicanes, dans un périmètre de deux à quatre cents mètres autour du site.
Pour l’heure, le collectif qui a rencontré à deux reprises le maire en mars, appelle au gel de l’opération, en l’absence de réunion publique en présence de l’opérateur de téléphonie et d’experts.
Antoine Vermeulen assure laisser ouverte la porte des discussions, mais pas indéfiniment : « Sinon, j’aurais déjà signé le bail avec l’opérateur. Pour l’instant, on prospecte plus loin. Mais il est difficile de trouver des terrains à l’extérieur. On n’est pas là pour brusquer les choses.
D’un autre côté, on ne va pas végéter pendant des années. »